Tor a écrit : ↑sam. févr. 06, 2021 3:50 pm Une dépression individuelle ou collective (covid) à quoi ça sert ?
De façon générale, le fait de se sentir mal indique que quelque-chose va mal. Cela nous incite donc à chercher l'origine de cet état, et à essayer de trouver des solutions.
On se rend compte alors très souvent que nous avons une part de responsabilité, ce qui nous conduit à nous remettre en question.
C'est ainsi que nous évoluons. Individuellement, mais aussi collectivement.
L'épidémie de la COVID est le résultat, et donc le révélateur, de défaillances de nos sociétés.
Mais elle met également en évidence chez les individus certains aspects psychologiques et leurs conséquences.
A l'échelle mondiale, ce n'est pas terminé. Alors pour nous rien n'est sûr…
Le plus cafardeux, je trouve, c'était quand on retrouvait le confinement jusque dans la télé.
Tous ces studios vides.
Enfin. Cette année, plus de Pâques à distance (en principe).
Petit flash-back de l'ancien forum :
Tor, le 11 juillet 2018, a écrit :Le livre d’Urantia dit que l’ajusteur rend la vie d’un être humain raisonnablement difficile.
Une vie raisonnablement difficile … c’est quoi ?
Réponse du 12/07/2018 :
Et bien, par exemple, une vie qui ne consiste pas à rechercher en permanence la satisfaction de ses désirs, à opter toujours pour les solutions les plus faciles, à choisir systématiquement ce qui nous avantage, ce qui est le plus confortable, le plus agréable, le plus gratifiant, et à adhérer aux idées qui nous arrangent…
Mais, qui, au contraire, tend à rechercher ce qui est vrai, à faire ce qui est juste, et profitable à notre accomplissement spirituel plutôt qu'à notre condition matérielle. Ce qui, surtout si l'on écoute son ajusteur, nous conduit bien souvent à des renoncements, des sacrifices, et à affronter des épreuves dont on aurait préféré se passer, et donc à une existence plus difficile que ce qu'on aurait pu souhaiter.
Mais raisonnablement.
Car il faut se rappeler que pour évoluer, il faut d'abord vivre, et en pleine possession de ses moyens intellectuels. Jésus, certes, est allé volontairement et sans ménagement au supplice ultime, mais il savait qu'il avait fini son temps ici-bas. En ce qui nous concerne, même s'il est compréhensible que l'on puisse être pressé d'être libéré de cette prison de chair, et de quitter cette vallée de larmes pour un monde meilleur, il n'y a pas lieu de s'imposer plus que nécessaire des peines insurmontables ou susceptibles de nous détruire.
Faudrait dire ça à Poutine…