Liberté Spirituelle
Liberté Spirituelle
Bonjour
Je fais appel à tous les lecteurs du Livre d'Urantia car j'ai besoin d'aide. J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle, mais je ne me souviens pas où je l'ai lu. Je n'ai pas tout lu du livre, seulement le chapitre I et le IV. Mais je suis peut-être tombée sur le passage en feuilletant le livre. Si vous pouvez m'aider, vous seriez d'un grand secours.
Où peut-on trouver UBIS et son program (urantia book internet school)?
Le livre est trop difficile pour étudier seul et je suis malade.
Merci,
Annabelle
Je fais appel à tous les lecteurs du Livre d'Urantia car j'ai besoin d'aide. J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle, mais je ne me souviens pas où je l'ai lu. Je n'ai pas tout lu du livre, seulement le chapitre I et le IV. Mais je suis peut-être tombée sur le passage en feuilletant le livre. Si vous pouvez m'aider, vous seriez d'un grand secours.
Où peut-on trouver UBIS et son program (urantia book internet school)?
Le livre est trop difficile pour étudier seul et je suis malade.
Merci,
Annabelle
Re: Liberté Spirituelle
Bonjour Annabelle,
Je n’ai pas souvenir d’un extrait nous disant cela.
En général les auteurs sont très pragmatiques : à chaque époque les hommes doivent s’adapter et répondre au mieux aux conditions qu’ils rencontrent.
Et se soigner n’a jamais porté préjudice à son évolution ou sa liberté de choix spirituelle, à ma connaissance.
Il reste les situations extrêmes de coma ou bien lorsqu’un traitement peut restreindre nos capacités intellectuelles pendant une courte période.
Fraternellement
Dominique
Je n’ai pas souvenir d’un extrait nous disant cela.
En général les auteurs sont très pragmatiques : à chaque époque les hommes doivent s’adapter et répondre au mieux aux conditions qu’ils rencontrent.
Et se soigner n’a jamais porté préjudice à son évolution ou sa liberté de choix spirituelle, à ma connaissance.
Il reste les situations extrêmes de coma ou bien lorsqu’un traitement peut restreindre nos capacités intellectuelles pendant une courte période.
Fraternellement
Dominique
Re: Liberté Spirituelle
Salut Annabelle
Moi non plus je n'ai rien trouvé dans le LU concernant ce que tu dit, de toute façon la médecine n'est pas incompatible avec la spiritualité.
Jean
Moi non plus je n'ai rien trouvé dans le LU concernant ce que tu dit, de toute façon la médecine n'est pas incompatible avec la spiritualité.
Jean
Re: Liberté Spirituelle
Annabelle écrit ceci :
J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle…
Ceci est absurde – le livre d’Urantia n’a jamais dit ça.
Le corps est une machine à vivre pleine d’imperfections – et parfois il faut intervenir
Déjà à l’époque d’Adam et d’Eve des enseignements pour améliorer la santé ont été transmis à l'humanité.
https://bigbluebook.org/fr/74/7/
Et c’est quoi la liberté spirituelle ? Est-ce nécessaire d’être libre pour réussir sa vie ?
Parfois une vie remplie d’obligations exécuté correctement peut être plus riche qu’une vie pleine de liberté.
Il faut chercher la liberté oui, mais quand on l’a trouvé – il faut la remplir avec quelque chose
(Caligastia penchaient vers l’enseignement sur la liberté personnelle)
J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle…
Ceci est absurde – le livre d’Urantia n’a jamais dit ça.
Le corps est une machine à vivre pleine d’imperfections – et parfois il faut intervenir
Déjà à l’époque d’Adam et d’Eve des enseignements pour améliorer la santé ont été transmis à l'humanité.
https://bigbluebook.org/fr/74/7/
Et c’est quoi la liberté spirituelle ? Est-ce nécessaire d’être libre pour réussir sa vie ?
Parfois une vie remplie d’obligations exécuté correctement peut être plus riche qu’une vie pleine de liberté.
Il faut chercher la liberté oui, mais quand on l’a trouvé – il faut la remplir avec quelque chose
(Caligastia penchaient vers l’enseignement sur la liberté personnelle)
Re: Liberté Spirituelle
La liberté spirituelle.. suite
Dans la réalité, l’homme est-il libre ? L’homme n’est-il pas déterminé, préprogrammé, un robot ?
Parfois j'ai l'impression d’exécuter un programme, d'autres fois je m'oppose à l’exécution de cette vie qui m'est imposée. Pourquoi c'est comme ça?
J'ai cherché une explication dans le livre d'Urantia - et j’ai trouvé ceci ..
Vous êtes tous des sujets prédestinés, mais il n’est pas ordonné d’avance que vous deviez accepter cette prédestination divine. Vous êtes pleinement libres de rejeter tout ou partie du programme des Ajusteurs de Pensée.
Donc - accepter ou refuser?
J'ai n'ai pas l'impression d'avoir assez de renseignements pour choisir..
Et vous?
Dans la réalité, l’homme est-il libre ? L’homme n’est-il pas déterminé, préprogrammé, un robot ?
Parfois j'ai l'impression d’exécuter un programme, d'autres fois je m'oppose à l’exécution de cette vie qui m'est imposée. Pourquoi c'est comme ça?
J'ai cherché une explication dans le livre d'Urantia - et j’ai trouvé ceci ..
Vous êtes tous des sujets prédestinés, mais il n’est pas ordonné d’avance que vous deviez accepter cette prédestination divine. Vous êtes pleinement libres de rejeter tout ou partie du programme des Ajusteurs de Pensée.
Donc - accepter ou refuser?
J'ai n'ai pas l'impression d'avoir assez de renseignements pour choisir..
Et vous?
Re: Liberté Spirituelle
Ne sommes nous pas prédestinés par notre patrimoine génétique, notre histoire familiale, notre éducation... Nos choix se situent dans ce contexte...
Re: Liberté Spirituelle
Bonjour
"Post" dit dans le message précédent:
Nous sommes prédestinés par notre patrimoine génétique, notre histoire familiale, notre éducation.
Tout à fait d'accord mais il manque quelque chose, L'homme est bien plus qu'un robot qui exécute un programme.
L'ajusteur de pensée, l'ange gardien ainsi que d'autres influences spirituelles évoluent en nous et nous influencent tout le temps.
Je crois même que le livre d'Urantia dit que le gardien séraphique manipule notre environnement?
Dans ce cas.. Sommes-nous libres?
"Post" dit dans le message précédent:
Nous sommes prédestinés par notre patrimoine génétique, notre histoire familiale, notre éducation.
Tout à fait d'accord mais il manque quelque chose, L'homme est bien plus qu'un robot qui exécute un programme.
L'ajusteur de pensée, l'ange gardien ainsi que d'autres influences spirituelles évoluent en nous et nous influencent tout le temps.
Je crois même que le livre d'Urantia dit que le gardien séraphique manipule notre environnement?
Dans ce cas.. Sommes-nous libres?
Re: Liberté Spirituelle
Peut-on vraiment perdre sa liberté en acceptant un traitement médicale?
La question a été posé au début de ces échanges par Anabelle
Voici sa question :
Bonjour
Je fais appel à tous les lecteurs du Livre d'Urantia car j'ai besoin d'aide. J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle, mais je ne me souviens pas où je l'ai lu. Je n'ai pas tout lu du livre, seulement le chapitre I et le IV. Mais je suis peut-être tombée sur le passage en feuilletant le livre. Si vous pouvez m'aider, vous seriez d'un grand secours.
Maintenant avec l'apparition du mouvement antivax on peut reposer la question
Personnellement je cède volontairement une partie de ma liberté (en me vaccinant) pour participer a l’extinction d'une épidémie planétaire.
De toutes façon l'homme moyen ne sait pas quoi faire avec sa liberté - En général l'homme a besoin d'obligations et travail pour son équilibre.
Cette contrainte qu'est la vaccination « obligatoire » ne fera que renforcer notre liberté.
La question a été posé au début de ces échanges par Anabelle
Voici sa question :
Bonjour
Je fais appel à tous les lecteurs du Livre d'Urantia car j'ai besoin d'aide. J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle, mais je ne me souviens pas où je l'ai lu. Je n'ai pas tout lu du livre, seulement le chapitre I et le IV. Mais je suis peut-être tombée sur le passage en feuilletant le livre. Si vous pouvez m'aider, vous seriez d'un grand secours.
Maintenant avec l'apparition du mouvement antivax on peut reposer la question
Personnellement je cède volontairement une partie de ma liberté (en me vaccinant) pour participer a l’extinction d'une épidémie planétaire.
De toutes façon l'homme moyen ne sait pas quoi faire avec sa liberté - En général l'homme a besoin d'obligations et travail pour son équilibre.
Cette contrainte qu'est la vaccination « obligatoire » ne fera que renforcer notre liberté.
Re: Liberté Spirituelle
Bonjour,
J’ai relu hier le chapitre 8 Foi et croyances du fascicule 101. ( https://urantia.nyc/fre01/101e.html#101_8_1 )
Il est très riche en informations sur les différence entre les croyances, qui sont changeantes, différentes suivant l’évolution des peuples, et la foi, la confiance vivante.
C’est une subtilité psychologique qui est très difficile à voir, à intégrer.
Nous avons besoin de croyances (cadres conceptuels) mais ne savons pas bien faire la différence avec la Foi.
Nous sommes donc « relativement » libres de choix.
101:8.4
La foi n’entrave pas l’imagination créatrice, elle n’entretient pas non plus de préjugés irraisonnés contre les découvertes de la recherche scientifique. La foi vivifie la religion et oblige le religioniste à vivre héroïquement la règle d’or. Le zèle de la foi est proportionné à la connaissance, et ses efforts sont le prélude d’une paix sublime.
J’ai relu hier le chapitre 8 Foi et croyances du fascicule 101. ( https://urantia.nyc/fre01/101e.html#101_8_1 )
Il est très riche en informations sur les différence entre les croyances, qui sont changeantes, différentes suivant l’évolution des peuples, et la foi, la confiance vivante.
C’est une subtilité psychologique qui est très difficile à voir, à intégrer.
Nous avons besoin de croyances (cadres conceptuels) mais ne savons pas bien faire la différence avec la Foi.
Nous sommes donc « relativement » libres de choix.
101:8.4
La foi n’entrave pas l’imagination créatrice, elle n’entretient pas non plus de préjugés irraisonnés contre les découvertes de la recherche scientifique. La foi vivifie la religion et oblige le religioniste à vivre héroïquement la règle d’or. Le zèle de la foi est proportionné à la connaissance, et ses efforts sont le prélude d’une paix sublime.
-
- Messages : 4
- Enregistré le : sam. déc. 04, 2021 9:53 am
Re: Liberté Spirituelle
Chers Annabelle et Tous
Comme je redécouvre le forum excusez moi si je répond à de vieux messages
Ceci dit je pense que, Annabelle, tu fais allusion («J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle ») à l’extrait ci-dessous
132:2.4 (1458.1) La personne spirituellement aveugle qui suit logiquement les prescriptions scientifiques, les usages sociaux et les dogmes religieux se trouve en grand danger de sacrifier son indépendance morale et de perdre sa liberté spirituelle. Une telle âme est destinée à devenir un perroquet intellectuel, un automate social et l’esclave de l’autorité religieuse.
Qui selon moi ne signifie pas qu’une prescription vaccinale (ou un traitement médical) d’aujourd’hui nous ferait perdre notre liberté spirituel
Personnellement ma liberté spirituelle est renforcée depuis que l’esprit de vérité m’a facilité la lecture du LU et ceci ne m’a pas empêché de faire ma troisième dose vaccinale pour renforcer ma mémoire immunitaire de mes globules blancs dans ma moelle osseuse (les lymphocytes B)
https://www.allodocteurs.fr/maladies-co ... 31298.html
et ceci est « ma liberté intellectuelle » de mon libre arbitre de notre époque scientifique
qui n’a pour moi rien à voir avec un supposé danger de ma liberté spirituelle
149:2.10 (1671.5) Les gens auxquels Jésus se mêlait le trouvaient entièrement dégagé des superstitions de l’époque. Il était libre de préjugés religieux et n’était jamais intolérant. Rien dans son cœur ne ressemblait à un antagonisme social. Il se conformait à ce qui était bon dans la religion de ses ancêtres, mais n’hésitait pas à négliger les traditions humaines de superstition et de servitude. Il osa enseigner que les catastrophes de la nature, les accidents du temps et d’autres évènements calamiteux ne sont ni des châtiments du jugement divin ni des décrets mystérieux de la Providence. Il condamna la dévotion servile à des cérémonies dépourvues de sens, et dénonça le sophisme du culte matérialiste. Il proclama hardiment la liberté spirituelle des hommes et osa enseigner que les mortels incarnés sont, en fait et en vérité, des fils du Dieu vivant.
Ma liberté spirituelle je peux la perdre si je me soumet à des religions d’autorité , des sectes (manipulatrices et aveugles) ou des anciennes croyances
155:6.5 (1731.3) La religion d’autorité peut communiquer, dans l’immédiat, le sentiment d’une sécurité assurée, mais le prix que vous payez, pour cette satisfaction temporaire, est la perte de votre liberté spirituelle et religieuse. Comme prix d’entrée dans le royaume des cieux, mon Père ne vous demande pas de vous forcer à croire à des choses spirituellement répugnantes, impies et mensongères. On n’exige pas que vous outragiez vos propres sentiments de miséricorde, de justice et de vérité en vous soumettant à un système désuet de formalités et de cérémonies religieuses. La religion de l’esprit vous laisse perpétuellement libres de suivre la vérité, où que vous emmènent les directives de l’esprit. Et qui peut juger — cet esprit pourrait peut-être communiquer à cette génération quelque chose que les précédentes ont refusé d’entendre ?
En conclusion il est peut être intéressant de lire dans le fascicule 162 :
7. Le discours sur la liberté spirituelle
162:7.2 (1796.4) « ……je fais allusion aux libertés de l’âme. En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. ……..
Quand à moi je sent vraiment que ma liberté spirituelle englobe ma liberté intellectuelle et religieuse non soumise ni à la politique ni à la religion (d'autorité).
178:1.9 (1930.6) Tant que les chefs des gouvernements terrestres chercheront à exercer l’autorité de dictateurs religieux, vous, qui croyez à l’évangile, ne pouvez guère vous attendre qu’à des difficultés, à des persécutions et même à la mort. Mais la lumière même que vous apportez au monde et jusqu’à la manière dont vous souffrirez et mourrez pour cet évangile du royaume illumineront finalement, par elles-mêmes, le monde entier et aboutiront au divorce graduel de la politique et de la religion. La prédication persévérante de cet évangile du royaume apportera, un jour, à toutes les nations, une libération nouvelle et incroyable, la liberté intellectuelle et religieuse.
Fraternellement votre
Jean
Comme je redécouvre le forum excusez moi si je répond à de vieux messages
Ceci dit je pense que, Annabelle, tu fais allusion («J'ai lu dans le livre que si on acceptait un traitement médical on perdait la liberté spirituelle ») à l’extrait ci-dessous
132:2.4 (1458.1) La personne spirituellement aveugle qui suit logiquement les prescriptions scientifiques, les usages sociaux et les dogmes religieux se trouve en grand danger de sacrifier son indépendance morale et de perdre sa liberté spirituelle. Une telle âme est destinée à devenir un perroquet intellectuel, un automate social et l’esclave de l’autorité religieuse.
Qui selon moi ne signifie pas qu’une prescription vaccinale (ou un traitement médical) d’aujourd’hui nous ferait perdre notre liberté spirituel
Personnellement ma liberté spirituelle est renforcée depuis que l’esprit de vérité m’a facilité la lecture du LU et ceci ne m’a pas empêché de faire ma troisième dose vaccinale pour renforcer ma mémoire immunitaire de mes globules blancs dans ma moelle osseuse (les lymphocytes B)
https://www.allodocteurs.fr/maladies-co ... 31298.html
et ceci est « ma liberté intellectuelle » de mon libre arbitre de notre époque scientifique
qui n’a pour moi rien à voir avec un supposé danger de ma liberté spirituelle
149:2.10 (1671.5) Les gens auxquels Jésus se mêlait le trouvaient entièrement dégagé des superstitions de l’époque. Il était libre de préjugés religieux et n’était jamais intolérant. Rien dans son cœur ne ressemblait à un antagonisme social. Il se conformait à ce qui était bon dans la religion de ses ancêtres, mais n’hésitait pas à négliger les traditions humaines de superstition et de servitude. Il osa enseigner que les catastrophes de la nature, les accidents du temps et d’autres évènements calamiteux ne sont ni des châtiments du jugement divin ni des décrets mystérieux de la Providence. Il condamna la dévotion servile à des cérémonies dépourvues de sens, et dénonça le sophisme du culte matérialiste. Il proclama hardiment la liberté spirituelle des hommes et osa enseigner que les mortels incarnés sont, en fait et en vérité, des fils du Dieu vivant.
Ma liberté spirituelle je peux la perdre si je me soumet à des religions d’autorité , des sectes (manipulatrices et aveugles) ou des anciennes croyances
155:6.5 (1731.3) La religion d’autorité peut communiquer, dans l’immédiat, le sentiment d’une sécurité assurée, mais le prix que vous payez, pour cette satisfaction temporaire, est la perte de votre liberté spirituelle et religieuse. Comme prix d’entrée dans le royaume des cieux, mon Père ne vous demande pas de vous forcer à croire à des choses spirituellement répugnantes, impies et mensongères. On n’exige pas que vous outragiez vos propres sentiments de miséricorde, de justice et de vérité en vous soumettant à un système désuet de formalités et de cérémonies religieuses. La religion de l’esprit vous laisse perpétuellement libres de suivre la vérité, où que vous emmènent les directives de l’esprit. Et qui peut juger — cet esprit pourrait peut-être communiquer à cette génération quelque chose que les précédentes ont refusé d’entendre ?
En conclusion il est peut être intéressant de lire dans le fascicule 162 :
7. Le discours sur la liberté spirituelle
162:7.2 (1796.4) « ……je fais allusion aux libertés de l’âme. En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. ……..
Quand à moi je sent vraiment que ma liberté spirituelle englobe ma liberté intellectuelle et religieuse non soumise ni à la politique ni à la religion (d'autorité).
178:1.9 (1930.6) Tant que les chefs des gouvernements terrestres chercheront à exercer l’autorité de dictateurs religieux, vous, qui croyez à l’évangile, ne pouvez guère vous attendre qu’à des difficultés, à des persécutions et même à la mort. Mais la lumière même que vous apportez au monde et jusqu’à la manière dont vous souffrirez et mourrez pour cet évangile du royaume illumineront finalement, par elles-mêmes, le monde entier et aboutiront au divorce graduel de la politique et de la religion. La prédication persévérante de cet évangile du royaume apportera, un jour, à toutes les nations, une libération nouvelle et incroyable, la liberté intellectuelle et religieuse.
Fraternellement votre
Jean
Re: Liberté Spirituelle
Bonjour Jean, bonjour à tous !
Mais il me semble qu'il y a eu un malentendu pour Annabelle, dû à l'expression « prescriptions scientifiques ».
Ces mots traduisent l'anglais « scientific dictation » (LU en anglais, 132:2.4)
lequel n'a rien à voir avec la prescription médicale.
Une traduction plus actuelle serait « injonction scientifique » ou « diktat scientifique ».
En fait, le Livre d'Urantia nous met ici en garde contre le matérialisme de la science. Celui-ci en effet exclut la foi du champ des connaissances, et donc Dieu de la Vérité. Voir par exemple 2:7.4, 12:9.3, 12:9.5, 5:5.2, etc.
Cela dit, la Cinquième Révélation critique aussi la croyance lorsqu'elle nuit au progrès de la science. Voir par exemple 90:5.7, 92:3.4, 92:3.7, 90:3.9, 88:4, etc.
On constate tous les jours les dégâts provoqués par ces dérives contraires. Quand sommes-nous dans la foi, qui nous libère, et quand sommes-nous dans la croyance, qui nous emprisonne ?
Tu as sûrement raison, Jean. Ce doit être ce passage.jeanducentre a écrit : ↑mar. déc. 07, 2021 3:05 pmje pense que, Annabelle, tu fais allusion […] à l’extrait ci-dessous
132:2.4 (1458.1) La personne spirituellement aveugle qui suit logiquement les prescriptions scientifiques, les usages sociaux et les dogmes religieux se trouve en grand danger de sacrifier son indépendance morale et de perdre sa liberté spirituelle. Une telle âme est destinée à devenir un perroquet intellectuel, un automate social et l’esclave de l’autorité religieuse.
Mais il me semble qu'il y a eu un malentendu pour Annabelle, dû à l'expression « prescriptions scientifiques ».
Ces mots traduisent l'anglais « scientific dictation » (LU en anglais, 132:2.4)
lequel n'a rien à voir avec la prescription médicale.
Une traduction plus actuelle serait « injonction scientifique » ou « diktat scientifique ».
En fait, le Livre d'Urantia nous met ici en garde contre le matérialisme de la science. Celui-ci en effet exclut la foi du champ des connaissances, et donc Dieu de la Vérité. Voir par exemple 2:7.4, 12:9.3, 12:9.5, 5:5.2, etc.
Cela dit, la Cinquième Révélation critique aussi la croyance lorsqu'elle nuit au progrès de la science. Voir par exemple 90:5.7, 92:3.4, 92:3.7, 90:3.9, 88:4, etc.
On constate tous les jours les dégâts provoqués par ces dérives contraires. Quand sommes-nous dans la foi, qui nous libère, et quand sommes-nous dans la croyance, qui nous emprisonne ?
-
- Messages : 4
- Enregistré le : sam. déc. 04, 2021 9:53 am
Re: Liberté Spirituelle
Merci Lecoeur pour le précision de ta réponse et des liens qui y sont associé
Re: Liberté Spirituelle
Bonjour,
Ta question me semble essentielle :
Les guerres de religions auraient causés le plus de mort dans l’histoire de l’humanité.
Parler de la différence entre Foi et croyances, thème bien abordé dans le Lu, est extrêmement délicat car nous touchons a l’intime de chacun, à sa vie intérieure.
Si quelqu’un vous dit qu’il a la Foi, et qu’il croit en son livre sacré, qui peut se permettre de douter de sa Foi en la divinité ?
Qui se hasardera à faire son analyse psychologique ?
Pourtant nous voyons bien que la confusion est constante entre les 2 propositions.
Chacun dans son discours peut être amené à dire qu’il croit en Dieu, de même qu’il croit aux propositions de son livre de référence ou inversement. Je le vois couramment.
Le Lu fait semble-t-il beaucoup d’efforts pour les différencier.
C’est peut être une clé à développer qui permettrait à une philosophie religieuse originale de permettre aux Fascicules d’apporter une voix nouvelle dans ce chorale religieux dissonant contemporain.
Mais rien à faire nous sommes ramenés à notre vie intérieure et au témoignage que nous pouvons rendre de notre expérience religieuse.
Ce matin une image m’est venue pour tenter d’illustrer ce qu’est pour moi la différence en ma foi et mes croyances.
Disons que mes croyances seraient les décorations, l’aménagement de la pièce dans laquelle je vis. Le style aménagement serait culturel,conditionné par mes goûts, éducation et lectures,
Et ma foi serait le regard que je ferai par la fenêtre vers une lumière qui témoignerait d’une transcendance, d’un ailleurs source de toute vie et de sens.
Autant je peux changer la décoration de ma chambre, autant je n’ai pas la main sur la source de la lumière qui m’attire.
Tout cela pour dire que beaucoup de gens se battent pour leur papier peint.
Bon, ce n’est que mon témoignage, d’autres peuvent ajouter le leur.
Pour finir un petit extrait duLU et un autre tiré d’un auteur que j’apprécie beaucoup et qui a beaucoup travaillé sur le conditionnement de l’individu, Idries Shah.
Si la foi est une connaissance :
« La connaissance est quelque chose que vous pouvez utiliser.
La croyance est quelque chose qui vous utilise.« I Shah
99:5.7
Tout aussi certainement que les hommes partagent leurs croyances religieuses, ils créent une sorte de groupe religieux, lequel crée finalement des buts communs. Un jour, les religionistes se réuniront et se mettront à coopérer réellement sur la base de l’unité des idéaux et des buts, plutôt que de tenter d’y parvenir en se basant sur des opinions psychologiques et des croyances théologiques. Ce sont les buts plutôt que les crédos qui devraient unir les religionistes. Puisque la vraie religion est une affaire d’expérience spirituelle personnelle, il est inévitable qu’individuellement, chaque religioniste ait sa propre interprétation personnelle de la manière de réaliser cette expérience spirituelle. Le mot « foi » devrait représenter la relation de l’individu avec Dieu, plutôt qu’une formule de crédo sur laquelle un groupe de mortels est parvenu à s’accorder en tant qu’attitude religieuse commune. « Avez-vous la foi ? Alors, ayez-la pour vous-même. »
Ta question me semble essentielle :
Nous comprenons assez bien que ce sont les croyances de chacun qui différencient les individus, et sont la source de conflit terrifiants.
Les guerres de religions auraient causés le plus de mort dans l’histoire de l’humanité.
Parler de la différence entre Foi et croyances, thème bien abordé dans le Lu, est extrêmement délicat car nous touchons a l’intime de chacun, à sa vie intérieure.
Si quelqu’un vous dit qu’il a la Foi, et qu’il croit en son livre sacré, qui peut se permettre de douter de sa Foi en la divinité ?
Qui se hasardera à faire son analyse psychologique ?
Pourtant nous voyons bien que la confusion est constante entre les 2 propositions.
Chacun dans son discours peut être amené à dire qu’il croit en Dieu, de même qu’il croit aux propositions de son livre de référence ou inversement. Je le vois couramment.
Le Lu fait semble-t-il beaucoup d’efforts pour les différencier.
C’est peut être une clé à développer qui permettrait à une philosophie religieuse originale de permettre aux Fascicules d’apporter une voix nouvelle dans ce chorale religieux dissonant contemporain.
Mais rien à faire nous sommes ramenés à notre vie intérieure et au témoignage que nous pouvons rendre de notre expérience religieuse.
Ce matin une image m’est venue pour tenter d’illustrer ce qu’est pour moi la différence en ma foi et mes croyances.
Disons que mes croyances seraient les décorations, l’aménagement de la pièce dans laquelle je vis. Le style aménagement serait culturel,conditionné par mes goûts, éducation et lectures,
Et ma foi serait le regard que je ferai par la fenêtre vers une lumière qui témoignerait d’une transcendance, d’un ailleurs source de toute vie et de sens.
Autant je peux changer la décoration de ma chambre, autant je n’ai pas la main sur la source de la lumière qui m’attire.
Tout cela pour dire que beaucoup de gens se battent pour leur papier peint.
Bon, ce n’est que mon témoignage, d’autres peuvent ajouter le leur.
Pour finir un petit extrait duLU et un autre tiré d’un auteur que j’apprécie beaucoup et qui a beaucoup travaillé sur le conditionnement de l’individu, Idries Shah.
Si la foi est une connaissance :
« La connaissance est quelque chose que vous pouvez utiliser.
La croyance est quelque chose qui vous utilise.« I Shah
99:5.7
Tout aussi certainement que les hommes partagent leurs croyances religieuses, ils créent une sorte de groupe religieux, lequel crée finalement des buts communs. Un jour, les religionistes se réuniront et se mettront à coopérer réellement sur la base de l’unité des idéaux et des buts, plutôt que de tenter d’y parvenir en se basant sur des opinions psychologiques et des croyances théologiques. Ce sont les buts plutôt que les crédos qui devraient unir les religionistes. Puisque la vraie religion est une affaire d’expérience spirituelle personnelle, il est inévitable qu’individuellement, chaque religioniste ait sa propre interprétation personnelle de la manière de réaliser cette expérience spirituelle. Le mot « foi » devrait représenter la relation de l’individu avec Dieu, plutôt qu’une formule de crédo sur laquelle un groupe de mortels est parvenu à s’accorder en tant qu’attitude religieuse commune. « Avez-vous la foi ? Alors, ayez-la pour vous-même. »
Re: Liberté Spirituelle
Bonjour Dominique,
Bien vu, tout cela.
Mais je me demande quand même si la foi est une connaissance…
Je la conçois plutôt comme un sentiment, la conviction sans preuves ni raisons qu'il existe autre chose que ce que nous connaissons, justement.
Autre chose, mais quoi ?
C'est là que la croyance intervient.
La croyance peut alors conduire à la connaissance, comme les béquilles permettent à l'invalide de marcher jusqu'à sa guérison.
Mais pour beaucoup de croyants, tout se passe comme s'ils se croyaient guéris parce qu'ils réussissent à marcher avec des béquilles. Ils adorent alors leur béquilles, au lieu d'essayer d'apprendre à marcher sans elles.
Le Livre d'Urantia traite particulièrement ce sujet dans le fascicule 101 : La nature réelle de la religion. Notamment au chapitre 8. Foi et croyance.
On y trouve par exemple :
Mais le Livre d'Urantia aborde aussi la question de la connaissance. Par exemple :
Noter que dans la dernière phrase, le Livre distingue « connaissance » de « savoir » au bénéfice du second. Mais dans le texte original, la langue anglaise ne permet pas cette nuance. On a donc (c'est moi qui souligne) :
« In knowledge alone there can never be absolute certainty, only increasing probability of approximation; but the religious soul of spiritual illumination knows, and knows now. »
Il y a donc connaissance et connaissance.
Tout dépend comment on l'obtient, dirait-on.
Et sans doute de ce qui est son objet…
mes croyances seraient les décorations, l’aménagement de la pièce dans laquelle je vis. Le style aménagement serait culturel,conditionné par mes goûts, éducation et lectures,
Et ma foi serait le regard que je ferai par la fenêtre vers une lumière qui témoignerait d’une transcendance, d’un ailleurs source de toute vie et de sens.
Autant je peux changer la décoration de ma chambre, autant je n’ai pas la main sur la source de la lumière qui m’attire.
Si la foi est une connaissance :
« La connaissance est quelque chose que vous pouvez utiliser.
La croyance est quelque chose qui vous utilise.« I Shah
Bien vu, tout cela.
Mais je me demande quand même si la foi est une connaissance…
Je la conçois plutôt comme un sentiment, la conviction sans preuves ni raisons qu'il existe autre chose que ce que nous connaissons, justement.
Autre chose, mais quoi ?
C'est là que la croyance intervient.
La croyance peut alors conduire à la connaissance, comme les béquilles permettent à l'invalide de marcher jusqu'à sa guérison.
Mais pour beaucoup de croyants, tout se passe comme s'ils se croyaient guéris parce qu'ils réussissent à marcher avec des béquilles. Ils adorent alors leur béquilles, au lieu d'essayer d'apprendre à marcher sans elles.
Le Livre d'Urantia traite particulièrement ce sujet dans le fascicule 101 : La nature réelle de la religion. Notamment au chapitre 8. Foi et croyance.
On y trouve par exemple :
101:8.2 La croyance limite et enchaine toujours ; la foi se déploie et libère. La croyance attache, la foi affranchit.
101:8.3 La foi vivante ne favorise ni la bigoterie, ni la persécution, ni l’intolérance
101:8.4 La foi n’entrave pas l’imagination créatrice, elle n’entretient pas non plus de préjugés irraisonnés contre les découvertes de la recherche scientifique. La foi vivifie la religion et oblige le religioniste à vivre héroïquement la règle d’or. Le zèle de la foi est proportionné à la connaissance, et ses efforts sont le prélude d’une paix sublime.
Mais le Livre d'Urantia aborde aussi la question de la connaissance. Par exemple :
132:3.2 La vérité ne peut se définir par des mots, mais seulement en la vivant. La vérité est toujours plus que la connaissance. La connaissance concerne les choses observées, mais la vérité transcende ces niveaux purement matériels […]
102:2.4 La connaissance est une quête éternelle ; vous apprenez toujours, mais vous n’êtes jamais capable d’arriver à la connaissance complète de la vérité absolue. La connaissance seule ne donne jamais une certitude absolue, mais seulement une probabilité approximative croissante. Par contre, l’âme religieuse spirituellement illuminée sait, et elle sait maintenant.
Noter que dans la dernière phrase, le Livre distingue « connaissance » de « savoir » au bénéfice du second. Mais dans le texte original, la langue anglaise ne permet pas cette nuance. On a donc (c'est moi qui souligne) :
« In knowledge alone there can never be absolute certainty, only increasing probability of approximation; but the religious soul of spiritual illumination knows, and knows now. »
Il y a donc connaissance et connaissance.
Tout dépend comment on l'obtient, dirait-on.
Et sans doute de ce qui est son objet…
Re: Liberté Spirituelle
Merci Lecoeur,
Toujours passionnantes tes interventions.
Aahhh, la connaissance.
Vaste sujet.
Car derrière pointe celui de l'éducation.
Qu'est-ce qu'apprendre et comment apprenons-nous ?
Les mots sont souvent très faibles pour rendre compte de réalité d'expérience.
Et puisque nous sommes, suivant le Lu, mais pas seulement, un ensemble composé de plusieurs facteurs on peut supposer que nous apprenons différemment sur plusieurs niveaux :
_111:3.6
Le mental connait la quantité, la réalité, les significations. Mais la qualité – les valeurs – est ressentie. Ce qui ressent est la création conjointe du mental qui connait et de l’esprit associé qui confère la réalité. _
Ici nous voyons que le mental (ici l’intellect) ne peut intégrer les valeurs, la qualité de la réalité.
Il ne peut aborder que la quantité et la signification relative que nous lui donnons.
Seule l'âme peut nous faire ressentir une valeur.
C'est la méthode classique d'éducation par assimilation d'informations et l'analyse du sens (signification relative) que nous donnons à ces informations.
L'expérience, le ressenti, des valeurs est vécue au niveau de notre âme.
A condition j'imagine qu'il y ait recherche de valeurs à travers de justes significations.
On peut étudier des faits et en tirer des significations différentes suivant la culture, le caractère , l'expérience de chacun.
C'est même ce que fait l'humanité depuis l'origine.
Bon, c'est un sujet passionnant mais difficile.
Et je crains de ne pas avoir été très clair, je m'en excuse.
J'arrête et passe donc le témoin.
...à suivre donc....
Toujours passionnantes tes interventions.
Aahhh, la connaissance.
Vaste sujet.
Car derrière pointe celui de l'éducation.
Qu'est-ce qu'apprendre et comment apprenons-nous ?
Les mots sont souvent très faibles pour rendre compte de réalité d'expérience.
Et puisque nous sommes, suivant le Lu, mais pas seulement, un ensemble composé de plusieurs facteurs on peut supposer que nous apprenons différemment sur plusieurs niveaux :
_111:3.6
Le mental connait la quantité, la réalité, les significations. Mais la qualité – les valeurs – est ressentie. Ce qui ressent est la création conjointe du mental qui connait et de l’esprit associé qui confère la réalité. _
Ici nous voyons que le mental (ici l’intellect) ne peut intégrer les valeurs, la qualité de la réalité.
Il ne peut aborder que la quantité et la signification relative que nous lui donnons.
Seule l'âme peut nous faire ressentir une valeur.
C'est la méthode classique d'éducation par assimilation d'informations et l'analyse du sens (signification relative) que nous donnons à ces informations.
L'expérience, le ressenti, des valeurs est vécue au niveau de notre âme.
A condition j'imagine qu'il y ait recherche de valeurs à travers de justes significations.
On peut étudier des faits et en tirer des significations différentes suivant la culture, le caractère , l'expérience de chacun.
C'est même ce que fait l'humanité depuis l'origine.
Bon, c'est un sujet passionnant mais difficile.
Et je crains de ne pas avoir été très clair, je m'en excuse.
J'arrête et passe donc le témoin.
...à suivre donc....
Re: Liberté Spirituelle
… Bon…
Personne ne saisissant le témoin, je vais donc témoigner moi-même…
L'éducation est une question souvent problématique, et qui suscite de nombreux débats. Car elle nous ramène immanquablement au débat éternel, déjà abordé sur ce fil : celui de l'inné et l'acquis. Problème d'autant plus compliqué que la politique s'en mêle régulièrement.
Je me garderai donc bien de l'approcher sous ce prisme.
Alors sous l'angle philosophique, peut-être ?
En fait, apparemment les sages ne tranchent pas.¹
Non plus que la science, d'ailleurs, sinon pour dire, à grand renfort de formules mathématiques, tableaux et graphiques, que la question est obsolète, en raison des interactions entre gènes et environnement.²
Qu'en pense alors la psychologie ? De prime abord, il semblerait également que selon elle, entre l'inné et l'acquis, ce qui compte le plus c'est… les deux.³ Mais si on regarde de plus près, on s'aperçoit que sa conclusion, finalement, n'est pas très loin de la position du Livre d'Urantia.
Sur le sujet de l'éducation, en effet, me revient toujours ce passage :
Pas très optimiste…
En gros : vous pouvez toujours vous décarcasser à éduquer du mieux possible vos enfants, vos élèves, vos ouailles, ou vos administrés, s'ils ne sont pas bons au départ, ils ne deviendront pas meilleurs.
Rude.
Que dire ?
N'ayant pour ma part ni enfants, ni élèves, ni ouailles, ni administrés, je n'ai pas de raisons de me bercer d'illusions.
Pourtant, bien qu'ayant parfois croisé la route de personnalités vraiment sinistres, sans parler de celles ayant fait parler d'elles dans l'actualité ou l'Histoire, je n'ai jamais eu l'impression qu'une âme fut définitivement perdue.
Certes, à l'échelle d'une vie humaine, si courte, on admet facilement que certains n'aient guère le temps de faire beaucoup de progrès.
Mais à l'échelle cosmique…
Cette multitude d'existences que nous sommes appelés à vivre, dans une incroyable diversité de mondes, avec l'aide d'une foule d'êtres célestes de tous ordres, d'une parfaite compétence, totalement dévoués à cette cause, ne ménageant jamais leur peine, et cela sans limite de temps. Et tout cela à seule fin de nous réhabiliter…
Il me semble que cette gigantesque organisation tout entière tournée, justement, vers l'éducation, doit être à même de redresser les natures les plus rétives.
Et pourtant, cette révélation nous laisse entendre, plus d'une fois, que bien des personnes ne passeront pas le cap d'une seule petite existence terrestre.
Alors vous allez peut-être me dire : « avec cette enfilade, nous sommes partis de la liberté spirituelle, pour parler de médecine, puis de science, de croyance, de connaissance, puis d'éducation, sans omettre d'évoquer la destinée, l’hérédité, l'environnement… Et voilà que maintenant on aborde la question de la survie. Encore un sujet qui part dans tous les sens ? »
Pas sûr. Même si… On risque de s'aventurer encore plus loin…
Je me souviens d'un message (de Tor me semble-t-il) dans l'ancien forum, qui, avec d'autres mots, posait cette question :
Effectivement, on peut s'interroger. Le problème alors n'est plus inné ou acquis, mais liberté ou survie.
La réponse est peut-être dans ce concept mis sans cesse en avant par la Cinquième Révélation : la volonté.
Cela nous ramène d'ailleurs un peu à ce que disait Tor au début de ce fil :
J'avais naguère évoqué le sondage Aimeriez-vous être immortel ? sur Psychologie.com, datant de 2009.
Il y avait aussi celui-ci du forum de Futura-Sciences, réalisé en 2004 sur le même sujet.
Mais cet été (2021) Neozone enfonce le clou en affirmant : « Souhaitez-vous être immortel ? Apparemment non d’après les résultats de cette étude »
Il apparaît ainsi qu'une proportion considérable de nos contemporains ne souhaitent pas vivre éternellement.
Le Livre d'Urantia promet la vie éternelle à ceux qui acceptent de « faire le volonté du Père » (0:5.10)
Mais qu'elle est la volonté du Père ?
C'est un des mystères savamment entretenus par le Livre. Mais pour moi la réponse est simple : vivre éternellement.
Tel est à mon sens le projet de Dieu.
(les âmes déroutées par les explorations conceptuelles peuvent sauter les lignes qui suivent pour nous retrouver au paragraphe suivant)
Dieu, c'est à dire la conscience (le JE SUIS) émergeant du chaos (l'infinité non qualifiée) veut simplement exister vraiment. Et ce projet, il le réalise en échappant à la loi du chaos, à savoir l'indétermination, qui hésite sans cesse entre être et non-être, pour choisir définitivement ÊTRE (105:1.5 et suivants, et 0:3.21).
(voyez, c'était pas trop long)
Si cela est vrai, alors la solution à la contradiction évoquée plus haut me paraît claire : nous sommes libres de vouloir être éternels ou non, et seuls ceux qui n'y aspirent pas ne seront pas réveillés. Je me souviens d'une autre question (posée également par Tor, je crois bien) sur la possibilité d'évaluer le pourcentage de personnes qui auront droit à la survie. Et bien, un coup d’œil sur les sondages présentés plus haut peut sans doute nous en donner une idée. En tenant compte cependant du fait que les autorités célestes, à mon avis, doivent exiger d'avoir la certitude que le choix du néant est vraiment définitif, pour que la fin d'une personnalité mortelle soit décidée.
La mort n'est donc pas une punition, mais une grâce accordée à ceux qui ne souhaitent pas vivre. Et nous sommes donc bel et bien fondamentalement dotés de cette liberté spirituelle, expression du libre arbitre, un don de Dieu qu'il s'est départi du pouvoir de nous reprendre.
Reste juste à être à la hauteur…
Si nous le voulons.
Renvois :
Personne ne saisissant le témoin, je vais donc témoigner moi-même…
L'éducation est une question souvent problématique, et qui suscite de nombreux débats. Car elle nous ramène immanquablement au débat éternel, déjà abordé sur ce fil : celui de l'inné et l'acquis. Problème d'autant plus compliqué que la politique s'en mêle régulièrement.
Je me garderai donc bien de l'approcher sous ce prisme.
Alors sous l'angle philosophique, peut-être ?
En fait, apparemment les sages ne tranchent pas.¹
Non plus que la science, d'ailleurs, sinon pour dire, à grand renfort de formules mathématiques, tableaux et graphiques, que la question est obsolète, en raison des interactions entre gènes et environnement.²
Qu'en pense alors la psychologie ? De prime abord, il semblerait également que selon elle, entre l'inné et l'acquis, ce qui compte le plus c'est… les deux.³ Mais si on regarde de plus près, on s'aperçoit que sa conclusion, finalement, n'est pas très loin de la position du Livre d'Urantia.
Sur le sujet de l'éducation, en effet, me revient toujours ce passage :
76:2.6 Tandis qu’un bon milieu ne peut guère contribuer à triompher réellement des handicaps de caractère résultant d’une hérédité vile, un mauvais milieu peut très efficacement gâter une excellente hérédité, au moins durant les premières années de la vie.
Pas très optimiste…
En gros : vous pouvez toujours vous décarcasser à éduquer du mieux possible vos enfants, vos élèves, vos ouailles, ou vos administrés, s'ils ne sont pas bons au départ, ils ne deviendront pas meilleurs.
Rude.
Que dire ?
N'ayant pour ma part ni enfants, ni élèves, ni ouailles, ni administrés, je n'ai pas de raisons de me bercer d'illusions.
Pourtant, bien qu'ayant parfois croisé la route de personnalités vraiment sinistres, sans parler de celles ayant fait parler d'elles dans l'actualité ou l'Histoire, je n'ai jamais eu l'impression qu'une âme fut définitivement perdue.
Certes, à l'échelle d'une vie humaine, si courte, on admet facilement que certains n'aient guère le temps de faire beaucoup de progrès.
Mais à l'échelle cosmique…
Cette multitude d'existences que nous sommes appelés à vivre, dans une incroyable diversité de mondes, avec l'aide d'une foule d'êtres célestes de tous ordres, d'une parfaite compétence, totalement dévoués à cette cause, ne ménageant jamais leur peine, et cela sans limite de temps. Et tout cela à seule fin de nous réhabiliter…
Il me semble que cette gigantesque organisation tout entière tournée, justement, vers l'éducation, doit être à même de redresser les natures les plus rétives.
Et pourtant, cette révélation nous laisse entendre, plus d'une fois, que bien des personnes ne passeront pas le cap d'une seule petite existence terrestre.
Alors vous allez peut-être me dire : « avec cette enfilade, nous sommes partis de la liberté spirituelle, pour parler de médecine, puis de science, de croyance, de connaissance, puis d'éducation, sans omettre d'évoquer la destinée, l’hérédité, l'environnement… Et voilà que maintenant on aborde la question de la survie. Encore un sujet qui part dans tous les sens ? »
Pas sûr. Même si… On risque de s'aventurer encore plus loin…
Je me souviens d'un message (de Tor me semble-t-il) dans l'ancien forum, qui, avec d'autres mots, posait cette question :
- Comment le Livre d'Urantia peut-il d'un côté nous prêcher la liberté spirituelle, et de l'autre côté nous menacer d'anéantissement si nous n'obéissons pas aux directives divines ?
Effectivement, on peut s'interroger. Le problème alors n'est plus inné ou acquis, mais liberté ou survie.
La réponse est peut-être dans ce concept mis sans cesse en avant par la Cinquième Révélation : la volonté.
Cela nous ramène d'ailleurs un peu à ce que disait Tor au début de ce fil :
Tor a écrit : ↑lun. févr. 22, 2021 3:53 pm J'ai cherché une explication dans le livre d'Urantia - et j’ai trouvé ceci ..
Vous êtes tous des sujets prédestinés, mais il n’est pas ordonné d’avance que vous deviez accepter cette prédestination divine. Vous êtes pleinement libres de rejeter tout ou partie du programme des Ajusteurs de Pensée.
Donc - accepter ou refuser?
J'ai n'ai pas l'impression d'avoir assez de renseignements pour choisir..
Et vous?
J'avais naguère évoqué le sondage Aimeriez-vous être immortel ? sur Psychologie.com, datant de 2009.
Il y avait aussi celui-ci du forum de Futura-Sciences, réalisé en 2004 sur le même sujet.
Mais cet été (2021) Neozone enfonce le clou en affirmant : « Souhaitez-vous être immortel ? Apparemment non d’après les résultats de cette étude »
Il apparaît ainsi qu'une proportion considérable de nos contemporains ne souhaitent pas vivre éternellement.
Le Livre d'Urantia promet la vie éternelle à ceux qui acceptent de « faire le volonté du Père » (0:5.10)
Mais qu'elle est la volonté du Père ?
C'est un des mystères savamment entretenus par le Livre. Mais pour moi la réponse est simple : vivre éternellement.
Tel est à mon sens le projet de Dieu.
(les âmes déroutées par les explorations conceptuelles peuvent sauter les lignes qui suivent pour nous retrouver au paragraphe suivant)
Dieu, c'est à dire la conscience (le JE SUIS) émergeant du chaos (l'infinité non qualifiée) veut simplement exister vraiment. Et ce projet, il le réalise en échappant à la loi du chaos, à savoir l'indétermination, qui hésite sans cesse entre être et non-être, pour choisir définitivement ÊTRE (105:1.5 et suivants, et 0:3.21).
(voyez, c'était pas trop long)
Si cela est vrai, alors la solution à la contradiction évoquée plus haut me paraît claire : nous sommes libres de vouloir être éternels ou non, et seuls ceux qui n'y aspirent pas ne seront pas réveillés. Je me souviens d'une autre question (posée également par Tor, je crois bien) sur la possibilité d'évaluer le pourcentage de personnes qui auront droit à la survie. Et bien, un coup d’œil sur les sondages présentés plus haut peut sans doute nous en donner une idée. En tenant compte cependant du fait que les autorités célestes, à mon avis, doivent exiger d'avoir la certitude que le choix du néant est vraiment définitif, pour que la fin d'une personnalité mortelle soit décidée.
La mort n'est donc pas une punition, mais une grâce accordée à ceux qui ne souhaitent pas vivre. Et nous sommes donc bel et bien fondamentalement dotés de cette liberté spirituelle, expression du libre arbitre, un don de Dieu qu'il s'est départi du pouvoir de nous reprendre.
Reste juste à être à la hauteur…
Si nous le voulons.
Renvois :
- Patrick Rouillier, L’inné et l’acquis, Rouillier.com
- Luc-Alain Giraldeau et Denis Réale, Inné ou acquis ? Une question obsolète, Pour la Science.fr, 07/10/2019
- Jérôme Vermeulen, Le débat de l'inné et de l'acquis en psychologie, le Psychologue.be
Re: Liberté Spirituelle
Il a été, ici, demandé qu'est-ce que faire la volonté du Père ?
Qui d'autre pour répondre mieux que cela ?
C'était (le tirage au sort), d'ailleurs, l'une des deux grandes voies de la démocratie athénienne.
Qui d'autre pour répondre mieux que cela ?
Le bon, juste et le vrai sont faussement relatifs. En cas de cas limite, peut-être faut-il laisser la parole à l'ami de Jésus, Saint-Lazare, le hasard.130 :2.7 (1431.2) Ce fut un entretien qui dura bien avant dans la nuit et au cours duquel le jeune homme demanda à Jésus de lui expliquer la différence entre la volonté de Dieu et l’acte mental humain de faire un choix, que l’on appelle aussi volonté. En substance, Jésus dit : « La volonté de Dieu est la voie de Dieu, et cette voie est une association avec le choix de Dieu devant chaque alternative potentielle. Par conséquent, faire la volonté de Dieu est l’expérience progressive qui consiste à devenir de plus en plus semblable à Dieu, Dieu étant la source et la destinée de tout ce qui est bon, beau et vrai. La volonté de l’homme est la voie de l’homme, la somme et la substance de ce que le mortel choisit d’être et de faire. La volonté est le choix délibéré d’un être conscient qui mène à la conduite décidée et basée sur la réflexion intelligente. »
C'était (le tirage au sort), d'ailleurs, l'une des deux grandes voies de la démocratie athénienne.
Trop beau pour être faux
-
- Messages : 1
- Enregistré le : jeu. mars 14, 2024 10:34 pm